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Lettre n° 1 - Février 2008
Edito

A moins d’une semaine du premier tour des municipales, l’actualité est dominée par la chute vertigineuse de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy. On aurait pourtant tort de crier trop vite victoire : son affaiblissement ne signifie pas l’effondrement de l’UMP. Le maintien de la popularité du Premier ministre en est un symptôme : les Français ne rejettent pas totalement la politique actuelle. Elle marque aussi l’incapacité de la gauche à proposer une réponse crédible après la défaite à la présidentielle.
A gauche la confusion règne, accentuée par la profusion des configurations dans l’actuelle séquence électorale. Les listes regroupant PS-PC-PRG-Verts sont certes les plus nombreuses mais d’autres situations très significatives politiquement sont présentes. Malgré les appels pressants du PC à l’unité, le PS a choisi de partir à la conquête de plusieurs villes dirigées par le PC, notamment dans les derniers bastions communistes : le Val de Marne et la Seine Saint Denis. Dans d’autres cas, le PS a organisé une alliance avec le Modem dès le premier tour (Dijon, Montpellier, Tours, Roubaix ou Grenoble par exemple) ou ne l’écarte pas pour le second tour (Paris, Marseille...).
Les Verts présentent des listes autonomes dans moins de villes qu’en 2001, très loin des objectifs officiels d’autonomie. A quelques exceptions près, la LCR reste dans son refus de toute alliance, alors que Lutte ouvrière fait un virage à 180° en participant à des listes « union de la gauche » dans environ 65 villes de France.
Et si tous essaient de chanter le couplet obligé sur l’environnement, la prise en compte globale des enjeux écologiques, avec leurs conséquences en termes de choix fondamentaux ne dépasse guère des aménagements à la marge ou une juxtaposition de politiques environnementales et de choix incompatibles avec l’urgence énergétique et de lutte contre les changements climatiques.
On ne peut donc pas dire que ces élections sont marquées par une grande clarté politique. A gauche les grandes manoeuvres de la recomposition se jouent en filigrane au travers des alliances de premier et deuxième tour des municipales. Deux enjeux apparaissent d’ores et déjà : la place de l’écologie qui dépendra en bonne partie des scores des listes autonomes Vertes et la « tentation du centre » dont les alliances avec le Modem au premier tour sont un avant-goût.
Pour nous, au delà des péripéties actuelles, l’objectif reste la mise en oeuvre sous une forme à définir, d’une représentation politique forte d’un projet de « transformation sociale et écologique ». Dans cette perspective nous projetons l’organisation d’une rencontre dans les mois qui viennent.


Ecologie solidaire
Un autre développement

Les évolutions internationales (mondialisation, hégémonie du capitalisme financier, « réveil » de la Chine et émergences de pays du Sud, restriction de circulation pour les peuples et multiplication des conflits armés...), la destruction des équilibres écologiques et ses conséquences (dérèglement climatique, réduction de la biodiversité...), la raréfaction des ressources naturelles non renouvelables et notamment du pétrole, l’aggravation des inégalités, menacent chaque jour un peu plus l’existence même des habitants de notre planète et renvoient avec acuité à l’inadaptation des politiques actuelles et à la nécessité de jeter les bases d’un autre modèle de production et de consommation.
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Libéralisme et vieilles semences

Kokopelli* est une association du Gard qui, depuis une quinzaine d’années, protège la biodiversité alimentaire en diffusant des semences reproductibles de variétés anciennes de plantes, et en en garantissant l’accès à toutE unE chacunE.
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Mais où va le syndicalisme français ?

Depuis plusieurs années, les décisions et les orientations des principales centrales syndicales françaises laissent bon nombre de salariés sceptiques et insatisfaits. L’accord signé entre le patronat et quatre syndicats sur cinq (CFDT, CFTC, FO, CGC, à l’exception de la CGT), début janvier, sur la réforme du marché du travail confirme, s’il en était besoin, la crise du syndicalisme français, tant au niveau de ses forces militantes, que de sa capacité à résister aux sirènes du discours libéral.
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