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Lettre n° 10 - Février 2009
Guadeloupe, enseignants... Sarkozy commence à reculer, poussons plus fort !
Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, on avait l’impression d’un bulldozer que rien ne pouvait arrêter. Le président de la République, soutenu par sa majorité, mettait réellement en pratique la rupture qu’il avait annoncée, avec la volonté délibérée de détruire le compromis social issu de la Libération et les avancées obtenues depuis.
Nous avons donc subi les reculs du droit du travail, les franchises médicales et la dégradation des hôpitaux qui annoncent la fin de la « Sécu », les fermetures des tribunaux, les réductions de postes d’enseignants et la dégradation du service public d’éducation (y compris la suppression autoritaire du samedi matin), la criminalisation accentuée de toutes celles et ceux qui osent protester, les rafles et expulsions de plus en plus pressantes, la construction du second EPR... malgré les manifestations et protestations. On finissait par désespérer.
L’espoir est d’abord venu de la Guadeloupe : 44 jours d’une grève générale victorieuse : le gouvernement a du reculer et accéder aux demandes portées par un peuple uni dans la mobilisation pour la hausse des bas salaires, la baisse des prix de certains produits alimentaires et de nombreuses autres revendications. Cette mobilisation ne peut pas être comprise sans prendre en compte le contexte spécifique des formes de domination issues de la colonisation et de l’esclavage.
Puis cela a été au tour de Valérie Pécresse d’annoncer revoir son décret concernant les enseignants-chercheurs, même s’il ne s’agit encore que d’un recul de forme pour tenter d’empêcher une déroute au fond.
La journée d’action du 19 mars peut être l’occasion d’accentuer cette nouvelle tendance.

Quand les forces politiques de gauche s’unissent pour soutenir les mobilisations sociales, les Verts regardent ailleurs
Plusieurs déclarations unitaires ont eu lieu ces dernières semaines. Les Verts avaient refusé de signer celle de soutien à la journée du 29 janvier, l’estimant portée portée par la « vieille gauche ». De nombreux militants Verts se sont élevés contre ce positionnement. Le CE des Verts n’a pas osé refuser par principe la déclaration suivante, il a simplement exigé que toute déclaration de soutien aux mobilisations intègre le refus du nucléaire et une prise de position sur la décroissance. Le caractère décalé de ces deux exigences - qui n’ont pas été reprises - les font apparaître comme un prétexte. C’est ainsi que onze organisations de gauche (dont PC, PS, PG ou NPA) ont signé, sans Les Verts, un texte contenant le paragraphe suivant qui nous semble une avancée par rapport aux positions précédentes de ces partis :
« Ce qui est concret toujours, c’est le refus de toute vision transformatrice prenant en compte la dimension écologique de la crise, la nécessité d’un autre type de production, économe en énergie, soucieuse de la planète et de ses ressources, attentive à la diminution des empreintes écologiques de toute activité humaine ».
Nous regrettons que les positionnements incompréhensibles de l’actuelle direction des Verts affaiblisse la présence de l’écologie politique dans les mobilisations en cours.


Recompositions politiques en Europe : trois exemples significatifs
Cours social-libéral des Partis Socialistes, accélération de la normalisation des partis Verts sous l’égide du projet néo-centriste dit « green deal », mais aussi crise d’orientation de ce qui reste des partis communistes ainsi que de plusieurs forces significatives de la gauche radicale : la situation des forces de transformation sociale n’a rien d’un long fleuve tranquille à l’heure de la crise économique et financière généralisée.
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Forum Social Mondial de Belém : "Um outro mundo é possivel"
Le neuvième Forum Social Mondial s’est achevé début février à Belém (Brésil), métropole de 1,5 million d’habitants, capitale du Pará, aux portes de l’Amazonie.
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Les grands travaux : la mauvaise réponse franco-française à un phénomène planétaire inéluctable
Simple erreur d’appréciation ou volonté de faire profiter les amis tant qu’il est encore temps ?
La crise qui frappe actuellement l’ensemble de la planète ne ressemble à rien de ce que nous avions connu jusqu’ici. Ni en étendue, car tous les continents sont touchés, ni en densité tant les aspects sont multiples : finance, économie, énergie, environnement, démocratie... c’est une crise sociétale au niveau de l’humanité.
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Urgence pour nos libertés publiques, collectives et individuelles
Avec le réseau RESF, les collectifs de soutien aux personnes sans papiers, collectifs UCIJ, depuis de nombreuses années nous revendiquons le respect de droits élémentaires et combattons les dérives sécuritaires concernant les personnes dites « sans papiers », à commencer par le droit élémentaire de la libre circulation et libre installation pour tous et toutes.
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