Cette lettre est donc partie vers 400 personnes. J’espère que ces 400 personnes feront des petits. Nous sommes 5 aquitains sur cette liste d’envoi, ces 5 devraient se transformer en au moins 50, puis plus pour les prochaines éditions.

L’enjeu des recompositions en cours nous imposait de nous doter d’outils organisationnels et de communication tel Ecosol. A mon avis c’est déjà un cru tardif.

La campagne du TCE avait déjà recomposé le paysage de l’écologie politique... et nous avons fêté entre Verts d’incompréhensibles et ennuyeuses reconciliations à Grenoble lors des journées d’été. La campagne présidentielle fut encore une occasion pour nous, partisans d’une écologie de transformation, de proposer une alternative, en dehors de Verts pétrifiés dans une candidature du passé, donc sans lendemain, et de législatives normalisatrices de cet immobilisme.

Les municipales sont d’une tristesse absolue. A Bordeaux, les écologistes sont absents autant des municipales que des cantonales pour cause de fusion de deux Verts dans la liste Ps et d’impréparation des bovétistes. Et pour autant nous avons essayé avec Ecopol (sorte d’Ecosol local) de remuer le cocotier.

Retourner le parti Vert nécessiterait un effort colossal et la réussite d’une telle opération parait plus qu’ aléatoire vu le poids qu’y ont pris les élus au détriment des militants. Nous sommes toutefois obligés d’y rester faute de mieux, jusqu’à ce qu’une échéance politique ouvre la voie à des rencontres/reconstruction d’une alternative. Nous aurons notre rôle à y jouer et je me réjouis donc qu’Ecosol ait vu le jour.